Pour le ministre des transports, le 4e paquet ferroviaire adopté fin janvier 2013 par la Commission européenne en vue de casser les derniers monopoles du rail en 2019 est « loin de ce que beaucoup craignaient, à savoir une séparation figée entre les opérateurs et les gestionnaires d’infrastructures ». Il pense avoir les coudées franches pour engager sa réforme du rail en France. A condition de ne pas se mettre les syndicats à dos puisqu’il devra forcément toucher à l’organisation du travail des cheminots.